Le monde entra en convulsions. On pronostiqua à tors et à travers, les prophètes médiatiques vaticinaient, les voiles se déchiraient, la vérité crue éclairait les arrières-cours, les culs de basses-fosses et de basses-oeuvres.
Certains, parmi les meilleurs s’ensauvagèrent, d’autres se retirèrent, hors des villes, dans des monastères, cultivant l’amitié et un épicurisme bien tempéré. Ceux-là, sur les pentes du Monte-Véritas dansaient tout nus au soleil, ceux-ci bêchaient leur jardin et élevaient des oiseaux-chanteurs…
Georges pérégrinait de ci de là, comme il avait l’humour taoïste, il réjouissait ses hôtes d’histoires saugrenues dont le sens profond se révélait bien après son départ…