Un souk, quelque part. Des calligraphies, des images pieuses, et un vélin très fin avec des figures. G. l’achète sans réelle négociation, sur l’indication impérative du vendeur.
Et là commence l’histoire…
Ce feuillet isolé doit appartenir à un ensemble plus vaste…
G. à son insu, est entré dans la « Fraternité des Enfants de Babel. »
Dans toutes les braderies, brocantes, Emmaüs, vide-greniers, G. est en quête d’autres feuillets…
Il en découvre un dans le tome III de « l’Homme et la Terre » d’Elisée Reclus publié chez Hetzel en 1878, c’est un feuillet plié en deux, servant de marque-page, ouvrant sur une gravure sur bois représentant une coupe géologique.
Une autre fois, voulant acquérir un carnet de croquis ancien, il se trouve en concurrence avec un autre acheteur, pile ou face, c’est l’autre qui l’emporte, non sans avoir remis en dédommagement à G. un petit livre in-octavo à la couverture usée, avec des gravures au burin à la manière des Mutus Liber des alchimistes, daté de MVICXIV, année de parution de la Fama Fraternitalis chez Wilhem Wessel à Cassel.
Sur la page de garde, il constate que la dédicace d’époque lui est adressée et signée: Un frère de Babel…
A suivre si l’on veut…
C’était le temps où des Messieurs en frac, légion d’honneur et haut-de-forme fréquentaient assidument les coulisses de l’Opéra et les très jeunes petits rats. Ils en célébraient la grâce érotique et juvénile. Monsieur Teste de l’Académie Française, dans un texte ampoulé compare leurs mouvements aux ondulations voluptueuses de la méduse dans la mer. La petite…
Tu te souviens, Georges, lorsqu’il y a 400 millions d’années, tu es sorti de la mer, tu suffoquais, tu t’inventais les poumons, et puis manger ou être mangé, la survie, la tienne et celle de l’espèce, ton cerveau en contrôle automatique, certains inventèrent les ailes, des poils même…

Le soufi, près de mon banc habituel où je me suis installé pour lire quelques soties de Gilbert Lascault, le soufi donc, tourneur, a remplacé monsieur Bô, le taoïste malicieux qui taï-chisait cet automne, question de saison…
En architecture, le « chien-assis » est l’équivalent d’une « lucarne retroussée » ou d’une « demoiselle ».
Jorg. De sa voix douce, il lui avait raconté les voyages de Nils Olgerson. En agitant ses bras musclés, il lui avait montré comment volent les oies sauvages au dessus de la Suède et même imité leurs cris de ralliement…