Empreinte écologique : l’indicateur qui ne veut pas dire grand-chose, par Frédéric Denhez
Souvenez-vous. Le 21 août 2010 (8 août, en 2016), le WWF international déclarait que ce jour-là, l’humanité avait déjà consommé sa planète. Que dès le lendemain, et jusqu’à la fin de l’année, nous allions utiliser plus de ressources naturelles que la Terre n’en pouvait fournir : au 31 décembre, l’espèce humaine aurait un découvert d’un tiers de planète : en 2010 elle aura eu besoin pour assurer ses nécessités d’1,6 planète (En 2016, on en est à 1,8). Effectivement, nous vivons au-dessus de nos moyens. Et puisque ce chiffre est une moyenne, et que l’essentiel de l’humanité est pauvre, il nous cache la consommation véritable de nous autres privilégiés : la France avait atteint « l’overshoot day » plus tôt, parce qu’elle consomme beaucoup plus que la moyenne. L’information fit les titres des journaux. Elle popularisa encore un peu plus l’empreinte écologique.
Une empreinte venue du froid (suite…)
En moins de huit mois, l’humanité a consommé la totalité du budget écologique annuel de la Terre. Lundi 8 août 2016, nous sommes le Jour du Dépassement Global, l’an dernier c’était le 13 août, 
