Par Jean-Pierre Jacquot
Ayant raffiné la faculté de communiquer par la pensée l’être humain a cherché depuis longtemps à se singulariser au sein du monde biologique. Jusqu’à la fin du XIXe siècle il était plus ou moins communément admis que l’espèce humaine était au sommet de l’évolution (cf l’arbre phylogénétique périmé ci-contre). Cette vision anthropocentrique décrivant l’espèce humaine comme le but ultime de l’évolution va de pair avec des développements moraux et religieux décrivant dans plusieurs religions l’homme comme l’élu de Dieu ou indiquant que Dieu a créé l’homme a son image ou encore que Dieu peut occasionnellement se présenter sous forme humaine. Cette proposition n’est pas unique aux religions monothéistes, dans les religions polythéistes grecques ou romaines, les Dieux se transforment assez facilement en humains pour séduire en particulier d’attractives jeunes femmes tout à fait humaines. Au-delà de l’anecdote, ces vieux arbres phylogénétiques et ces croyances bien plus ancestrales reflètent de façon évidente une propension de l’espèce humaine à se considérer comme supérieure aux autres organismes (suite…)
Articles avec le tag ‘végétarisme’
De la place de l’homme dans l’évolution, l’éthique et la nutrition
10 avril 2018, La RédactionToo much of a good thing ?
2 février 2017, La Rédactionpar Ghislain Nicaise
J’ai appris un nouveau mot avec l’article passionnant de Mark Mattson dans le numéro de février 2017 de Pour la Science. L’hormèse est la propriété de molécules toxiques d’avoir un effet bénéfique à faible dose. Ce n’est pas le cas de tous les toxiques, il y a des molécules toxiques non hormétiques : mon médecin à qui j’en parlais m’a dit “oui, ce sont les poisons”. Je cite Mattson : Les fruits et légumes contiennent souvent des toxines qui ont des effets bénéfiques sur notre santé lorsque nous en consommons de petites quantités… Les substances non hormétiques tel le mercure sont dangereuses même à faible dose.
Ce n’est pas si simple si l’on se fie au célèbre énoncé de Paracelse Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison. (suite…)