
Fig. 1. Les excès de mortalité selon les départements du 1er mars au 3 juillet 2020, données de l’INSEE (Le Monde)
Au début de ma vie d’adulte j’ai acquis le titre de docteur. Docteur ès Sciences, pas médecin, c’est pourquoi depuis le début de l’épidémie je me suis peu exprimé sur le sujet, simplement fin mars pour dire à quel point l’approche scientifique pouvait différer de l’approche médicale (à propos de l’utilisation de la chloroquine). Il y a des docteurs en médecine qui sont aussi des scientifiques, c’est pourquoi le Sauvage a publié le billet d’un des plus éminents d’entre eux le 9 avril. Depuis il y a eu la fin du confinement obligatoire et, avec l’annonce d’un possible retour, l’obligation du masque de plus en plus généralisée. Des amis, la publication de plusieurs pétitions en cours et ma propre curiosité stimulée par mon statut de malade potentiel à haut risque m’ont amené à faire le point. Aujourd’hui je vous parlerai de ce que j’ai compris sur la dangerosité de l’épidémie.
Pourquoi tant d’émoi, l’économie en souffrance (manques à gagner, licenciements, chômage), les privations de liberté, est-ce justifié par la gravité de la situation ? Plusieurs journalistes ou essayistes écrivent qu’il n’y aurait pas de différence avec la grippe annuelle. Ce n’est pourtant pas le cas.
Première différence : le coronavirus tue plus que la grippe saisonnière. (suite…)
Lettre au Président: pour la fin du modèle agro-industriel
Nous en avons entendu l’écho sur France Inter ce matin puis 
Vous pouvez 
Il vient de paraître un livre dont le titre « Fournier, face à l’avenir » n’est pas particulièrement accrocheur. Si j’en avais vu la couverture en librairie, je ne l’aurais peut-être même pas feuilleté. Je l’ai lu cependant (1) et j’en recommande vivement la lecture.
Alain Hervé nous a quittés ce matin. Nous reproduisons en son hommage ce texte qu’il avait rédigé comme carte de voeux de l’année 2004, communion de toute une vie avec la mer.