par Jean-Claude Villain
En bleu et noir, la Méditerranée est-elle/n’est-elle pas/n’est-elle plus/peut-elle être toujours/un rêve ?
« Ce toit tranquille où marchent des colombes… »
On se souvient de ce premier vers du Cimetière marin de Paul Valéry paru pour la première fois à la Nouvelle Revue Française en 1920. Poursuivons la première strophe :
« Ce toit tranquille où marchent des colombes —
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux–
La mer, la mer, toujours recommencée !
O récompense après une pensée —
Qu’un long regard sur le calme des dieux »
C’est bien là parole de poète ! A travers la magnificence de la langue, filtrent (suite…)






