Pour la trente et unième fois depuis 1995, des représentants de la majorité des pays vont se réunir devant la presse mondiale pour déplorer le changement climatique, ses désastres, et leur coût croissant. Deux semaines de visibilité, de combat et d’espoir pour les activistes, deux semaines de discrétion et de pressions sans limite pour les lobbyistes, deux semaines d’affichage, de pragmatisme et de greenwashing pour les décideurs politiques.
Au final, quelques petites avancées bien médiatisées vont alimenter l’espoir d’aller un jour vers la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). En attendant, les émissions augmentent, le désastre s’amplifie, les perspectives s’assombrissent. Il y a un contraste saisissant entre trentre ans d’efforts pour rassembler ces décideurs sur ce sujet, et le peu de résultats pour la planète. Les émissions de GES n’ont baissé qu’au moment du COVID.


De Sophie Chauveau 



