Archive pour la catégorie ‘Non classé’

West side story

12 juillet 2013,

Par Michèle Valmont

gnt7kmbf_0West side story. Histoire du côté ouest. De quel côté ouest s’agit il ? Mais du côté ouest de Manhattan bien sûr. Ce côté ouest est rentré dans la mémoire collective du monde entier. La musique de Bernstein avec ses airs, Maria, Maria et I feel pretty, sont plus universellement connus que celle de Mon ami Pierrot. Mais de quoi s’agit-il ? (suite…)

Braudel: Plus ça change, moins ça change

22 juin 2013,

braudel1Une interview par Brice Lalonde pour « Le Sauvage N° 70 » Printemps 1980

Selon l’historien Fernand Braudel, le progrès n’existe pas. Changer, ce n’est rien de plus qu’assurer la survie de la société.

–      Qu’est-ce que le progrès, pour vous ?

–      Voilà une bonne question, mais elle ne vaudra pas une bonne réponse. Je ne vois pas comment vous donner satisfaction. Pour moi, le progrès, c’est très souvent, trop souvent, ce qui est arrivé après, par la suite. (suite…)

« Monsieur chasse » de Georges Feydeau.

8 juin 2013,

par Michèle Valmont

Page0010« Monsieur chasse », donné actuellement au Théâtre 14, est la pièce qui consacra Feydeau. Si elle n’atteint pas encore la perfection du « Fil à la patte » ou de « La puce à l’oreille », elle est riche d’un enchevêtrement ahurissant de quiproquos rocambolesques. L’histoire en est irracontable. Sachez seulement que Monsieur prétend chasser pour retrouver sa maîtresse, femme de son ami, qui habite l’immeuble de l’amant qu’a choisi Madame pour se venger. Mari trompeur et mari cocu, femme adultère et (suite…)

Georges Gasté, Un Orient d’ombre et de lumière

24 avril 2013,

par Alain HervéIMG_0892

Le petit et charmant musée du Montparnasse, enfoui sous la verdure, au fond de son impasse du 21 de l’avenue du Maine, révèle au grand public Georges Gasté.

Vous n’en avez jamais entendu parler ? Un contemporain de Cézanne, de Picasso et de quelques autres mais un Sauvage. Il traverse sans cesse sa planète. On en fait un orientaliste parce qu’il faut toujours vous ranger dans un tiroir. Et un de ses seuls  et grands amis est Etienne Dinet l’orientaliste reconnu, qui l’accueille à Bou Saada en 1893. Gasté, dont on connaît mal la vie affective, éprouve pour cette humanité couleur de terre, qui vit dans des maisons de terre, une véritable passion. Est il sur les traces de Gide et partage  t-il son intérêt pour les enfants ?IMG_0884IMG_0888 (suite…)

Le Printemps des Arts

16 mars 2013,

par Michèle ValmontLOGO2013

En effet c’est le printemps qui chasse l’hiver en musique. Depuis 29 ans, cette manifestation s’attache, avec succès, à mélanger les genres artistiques et musicaux à Monaco.

Nous étions hier dans la bonbonnière de la salle Garnier, pour notre plus grand plaisir. La première soirée  était consacrée à  la musique de chambre de Beethoven. On ne peut faire plus classique, à moins que Beethoven ne soit le premier des romantiques… (suite…)

Signez pour la forêt de Troncey

1 mars 2013,

JncQRuZjDTIeZcv-180x118-croppedStoppons le projet de scierie géante qui risque de détruire la forêt du Morvan où nous vivons. À l’abri des regards, un projet de scierie géante est en train de voir le jour dans la forêt du Morvan où nous vivons, et risque de détruire cet écosystème (suite…)

Paul Jacoulet : peintre lent

1 mars 2013,

70a4fd7f0bEn sortant du quai Branly on cherche un mot. Le mot qui pourrait qualifier la peinture de Paul Jacoulet (1896-1960). On le trouve avant d’arriver au restaurant des Deux Abeilles, 189 rue de l’Université, que je vous recommande, derrière le musée. Succulentes tartes.

Le mot c’est languide. Le peintre français, japonais, fasciné par ce qu’il appelait “les îles du sud”, la Micronésie et leur population rêveuse, s’est laissé aller à leur minutieuse évocation. Cet amateur de papillons épingle ses sujets humains avec minutie, virtuosité, sensualité. Une forme picturale de sensualité très particulière: languide. Les sexes masculins, féminins, P._Jacoulet_J-_Webenfantins, vieillis se fondent en une partition monocorde. Sexes minutieusement dessinés ou évoqués par des coquillages ou des plantes. Il faut se laisser saisir par cette nonchalance tropicale. Nous voilà bien loin de Gauguin et de son évocation passionnée de la Polynésie.

Très étrange peinture métisse franco japonaise, qui mérite que l’on en suive l’incantation. Pour les détails techniques, on trouvera un très bon article dans le Point.

Alain Hervé

j’ai bêtement perdu Mariette à cause d’un sanglier qui aimait Chopin

1 mars 2013,

par Michèle Valmont

…si, avec un titre pareil, vous ne courez pas au théâtre Essaïon, c’est que vousMise en page 1 n’êtes pas curieux! Et vous auriez bien tort, car le spectacle présenté actuellement vaut le déplacement. Auteur et seul interprète, Jean-Michel Meunier, alias Charles de Pombrian, nobliau ruiné devenu aviculteur, entraîne le public dans la visite du château de ses ancêtres, dont il est dépossédé.

Nous voici donc dans la Touraine de Balzac, de Ronsard et surtout de Rabelais dont notre guide est l’admirateur passionné. Au fil de la visite, dans un langage imagé, drôle et savoureux, Charles de Pombrian livre peu à peu (suite…)

Créative année 2013 aux Sauvages

31 décembre 2012,

Lulu au nom de toute la rédaction, souhaite une année passionnante et créative  aux lecteurs du Sauvage.