Les données énergétiques et climatiques de 2024 sont maintenant publiées. Une année presque ordinaire, hélas: hausse de la consommation d’énergie, hausse des émissions de gaz à effet de serre, hausse du réchauffement, hausse des troubles climatiques.
Une année presque ordinaire, parce qu’on lit de plus en plus souvent que les mesures dépassent ce que prévoyaient les modèles. On peut attribuer cela aux variations naturelles, qui sont habituelles dans l’histoire du climat. Mais lorsque des valeurs inattendues se succèdent sur plusieurs années, cela peut éventuellement être le signe d’un emballement, c’est-à-dire le signe du passage de points de bascule.
Mais soyons prudents. En climatologie, seules des mesures sur au moins cinq ans, dix ans ou plusieurs décennies, selon le domaine étudié, peuvent scientifiquement valider une nouvelle tendance qui tranche avec les modèles prévus auparavant.
Il faut cependant se pencher sur les chiffres de 2023 et 2024, années-record en matière de mesures et d’événements inattendus, déjà précédées par plusieurs années montrant des singularités.
Observons un instant nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) par le biais de nos produits carbonés.





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