Par Michelle Vamont
Reprise au Théâtre du Petit Montparnasse du « Mec de la tombe d’à côté ». Cette pièce est adaptée par Alain Ganas du roman suédois éponyme de Katarina Mazetti. (suite…)
Par Michelle Vamont
Reprise au Théâtre du Petit Montparnasse du « Mec de la tombe d’à côté ». Cette pièce est adaptée par Alain Ganas du roman suédois éponyme de Katarina Mazetti. (suite…)
par Alain Hervé
“Peggy Guggenheim, femme face à son miroir” au Théâtre du Petit Montparnasse, mérite le détour pour deux raisons. D’abord pour l’interprétation virtuose du texte par Stéphanie Bataille. Elle nous tient en haleine pendant plus d’une heure seule sur scène, dans un décor minimaliste. Le second intérêt de la (suite…)
reprint Le Sauvage, octobre 1991
par Alain Hervé
Le feu de tête de mât d’un bateau vrille un trou dans l’obscurité. Le bateau est invisible. Les îles sont invisibles. C’est la nuit. Une nuit redoublée par l’humidité de l’air, le silence. Pas une miette de vent, pas (suite…)
reprint Le Sauvage, octobre 1991
La nuit, la moitié de notre temps et de notre espace. Une plongée quotidienne dans le cosmos, le mystère, le sommeil, les rêves, l’amour. De quoi ne plus vouloir entendre parler du jour…
par Jean-Louis Breton
« La prédominance de la vision distingue les primates de presque tous les autres mammifères » (J.-J. Peter), et parmi ces primates, l’homme, plus que d’autres encore, a fait de la vision un sens privilégié. La (suite…)
Ca mérite de grimper là haut au 60 rue Caulaincourt par le Bus 80, pour goûter leur cuisine aux épices. Pour 12 euros cinquante nous avons mangé d’étonnantes ravioles au crabe et au lait de coco et une brochette de canard aux épices. Le cuisinier sait cuisiner ce qui n’est pas toujours le cas. Nous y retournerons pour le plaisir de renouveler la surprise. Cuire le magret de canard à la perfection ni trop, ni trop peu, n’est pas une science c’est un flair, un instinct, un talent, un génie…
Pour le sauvage végétarien, la viande à deux pattes, mais seulement à deux pattes et de canard de préférence, est tolérable et permet d’ajouter une note de culpabilité au bonheur de manger.
Montez là haut. (0142597607)
Le Sauvage
Par Michèle Valmont
L’amour traverse actuellement les siècles au théâtre de l’Oeuvre, sous l’impulsion de Jean-Marie Besset. Auteur et metteur en scène, il a imaginé d’accoupler dans le même spectacle une pièce d’Alfred de Musset (suite…)
par Alain Hervé
Par ces temps de compte à rebours électoral, il peut être salutaire de s’arracher aux écrans télévisuels sur lesquels s’ébattent nos challengers.
Pour comprendre ce qu’ils poursuivent derrière les mots qu’ils nous disent, on se rendra à Montmartre au 1 de l’avenue Junot au Ciné 13 Théâtre. On y donne fort à propos « Le Dialogue aux Enfers de Machiavel et Montesquieu ».
L’auteur de ce texte est Maurice Joly, un avocat contemporain de Napoléon III. Son intention était de démasquer les méthodes dictatoriales de l ‘empereur. Cela lui valut deux ans de prison à Sainte Pélagie.
Une adaptation théâtrale fut présentée à l’Odéon dans les beaux jours de 68. Reprise à plusieurs reprises lorsque l’actualité y invite. C’est le cas ces jours-ci. Aucun discours de nos impétrants d’aujourd’hui ne résiste à la douche corrosive de Joly.
Machiavel est chargé de démasquer l’imposture du discours politique. En l’écoutant, on pense ici ou là à de Gaulle, à Mitterrand, à Poutine, à Bachar el Assad … à Sarkozy, à Hollande, à Marine, à Mélenchon… Autrement dit « ils nous dorent la pilule » selon la formule populaire.
Alors qu’il ne s’agit que de prendre le pouvoir ou de le garder, sachant qu’il faut bien se prêter à toutes les simagrées de la démocratie.
Joly a utilisé Machiavel pour aller au delà de son analyse relativement modérée. Pour exprimer son aigreur, sa rage, son désespoir, son pessimisme absolu devant ceux qui nous gouvernent.
Montesquieu apparaît comme un faire valoir un peu benêt, porte-parole des apparences démocratiques.
Il est pulvérisé par la verve cynique de Machiavel.
Il fallait des acteurs de première force et subtilité pour interpréter les deux jaculateurs. Ils le sont. Jean-Pierre Andréani , Hervé Dubourjal en alternance pour Montesquieu et Jean-Paul Bordes éblouissant pour Machiavel.
On n’oubliera pas de mentionner le confort luxueux de cette salle avec ses vastes fauteuils club, qui rappellera le Cinéma des Agriculteurs d’antan à ceux qui l’ont fréquenté dans les années 50.
20 euros, la place. Reserv: 0142541512
Alain Hervé
par Michèle Valmont
Belle surprise au musée d’Orsay avec l’exposition consacrée au peintre finlandais Akseli Gallen-Kallela (1865-1931).
On ne peut pas dire que Gallen-Kallela soit très connu en France. On avait tout au plus croisé quelques unes de ses toiles dans des expositions symbolistes. Au cinquième étage du musée d’Orsay, magnifiquement réaménagé, on se trouve transporté, grâce à un accrochage thématique lumineux, dans des univers totalement différents.
On apprend tout d’abord que Gallen-Kallela a étudié en France à l’Académie Julian puis à l’atelier de Cormon. En découlent de belles scènes typiquement parisiennes, cafés, rues et prostituées. Puis retour au pays avec des portraits intenses et surtout des scènes rurales touchantes de vérité, intérieurs de chaumières et de sauna inattendues, enchaînant sur de superbes paysages exaltant les beautés finnoises: lacs, montagnes, chutes (suite…)
On écoutait avec stupéfaction cet échange entre François Bayrou et Manuel Walls hier sur A2. Pas un mot sur les questions environnementales ou sur l’écologie. Pas un seul mot. Non on en restait à l’économie ce (suite…)