
La crise politique française déclenchée par le vote d’extrême droite aux élections européennes se manifeste par des réactions diverses, parfois brutales. Au Sauvage nous ne minimisons pas l’importance du pouvoir d’achat, des affrontements culturels, des guerres en Ukraine et à Gaza mais constatons simplement que la perte d’habitabilité de notre planète passe en premier et devrait guider nos choix électoraux. Le climat est déjà devenu incompatible avec la survie de notre espèce, pour le moment quelques jours par an, en plusieurs endroits peuplés du globe. S’il n’y a plus d’humains vivants, tous nos problèmes sont résolus : vous ne voulez probablement pas opter pour cette solution.
Le Rassemblement national a résolument pris un cap anti-écolo, comme le montre le comparatif dressé par Bloom. Le risque accru de perte d’un milieu pouvant héberger notre espèce a alerté les associations de défense de l’environnement, qui sont sorties de leur réserve habituelle lors d’élections. Nous avons relevé, à part Bloom, les prises de position d’Alternatiba, des Amis de la Terre, de France Nature Environnement, de Greenpeace,
de la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
Que les associations qui auraient pu être mentionnées au même titre pardonnent notre échantillonnage, le message est déjà fort avec les six logos figurant ci-dessus.
La Rédaction
P.S.(ajouté après publication) Un article de Reporterre aborde le même sujet avec plus de nuances et mentionne un plus grand nombre d’associations.


En cette période de Salon de l’Agriculture il nous vient une certaine exaspération d’écouter à la radio ou la télévision des personnalités diverses mentionner au passage ce qui pour elles est une évidence, un consensus : « l’agriculture biologique ne peut pas nourrir le monde, les pesticides sont un mal nécessaire etc… ». Répétons qu’il n’en est rien, que l’on peut arrêter de s’empoisonner et manger en même temps.
La rédaction du Sauvage remercie vivement Jérôme Caillé de nous avoir permis de publier son témoignage. Prenez la peine de le lire entièrement :
Communiqué de presse: Bagnolet, le 1er février 2024

