par Michèle Valmont
Aujourd’hui, je suis tombée amoureuse !
« Grand bien vous fasse, me direz-vous, mais en quoi cela nous concerne-t-il ? » (suite…)
par Michèle Valmont
Aujourd’hui, je suis tombée amoureuse !
« Grand bien vous fasse, me direz-vous, mais en quoi cela nous concerne-t-il ? » (suite…)
Le film de Jean-Paul Rappeneau tourné en 1975 (c’était hier) reparaît en version numérique. N’a pas vieilli. Toujours aussi charmant. Montand le séducteur est mort. Deneuve beauté inoxidable. Quoi de Sauvage là dedans? L’arrosage du potager avec des gouttières en bambou. A Paris ça passe au Champo le cinéma sauvage.
Se souvenir que Tchékov avait écrit une pièce de théâtre le Sauvage qui n’eut aucun succès. Il en recycla le contenu dans Oncle Vania qui fut un inusable succès. Allez comprendre.
Et le Sauvage est notre voisin sur Google.
Michèle Valmont
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par Michèle Valmont
A la fin du 19ème siècle, en pleine Angleterre victorienne, au moment même où misère, famine, exploitation enfantine, prostitution touchent le peuple de façon terrifiante, de quoi se préoccupe ce groupe
d’artistes ? : « de l’esthétique pour l’esthétique » !
Trouvant leur inspiration dans la mythologie grecque, dans les légendes médiévales, dans le raffinement de la Renaissance italienne (d’où leur dénomination), ou encore dans les drames shakespeariens, ils remplissent leurs toiles d’héroïnes aux visages éthérés, vêtues de robes fluides, lascivement étendues sur des sofas parsemés de pétales de roses ou entourées d’anges au regard extatique. (suite…)
par Patricia Gautier
« Et là-bas, au fond de l’horizon, la Corse s’enfonçait dans la nuit, rentrait lentement dans la mer, effaçait sa grande ombre… »
Le Bonheur, Guy de Maupassant
Ce matin, j’ai vu la Corse. Ce n’est pas donné à tout le monde. Il faut pour ça vivre sur la côte d’Azur, la Riviera italienne ou leurs arrière-pays respectifs. Moi, je la vois d’un hameau perché italien situé à 120 m (suite…)
par Alain Hervé
Un film titré en latin, c’est intéressant si l’on sait combien de gens parlent le latin en France.Très peu. 5% des lycéens vont étudier le latin cette année. Mais combien parlent Anglais pour des centaines de titres dans cette langue?
Le film est réussi, très réussi. Le faste de l’Eglise catholique romaine flatte l’oeil de ses chamarrures pourpres. On navigue dans les coulisses du Vatican. On se laisse aller à de suspectes émotions.
Ces déploiements cardinalesques sur fond de marbres michelangelesques sont à la fois naïfs, obsolètes, émouvants. On succombe à ce théâtre fastueux qui convoque l’Histoire d’une institution millénaire. Même si on ne souscrit pas aux croyances qu’il invoque.Un pape élu par ses collègues cardinaux s’effondre devant l’ampleur du rôle qu’on lui assigne.
La rencontre de la religion et de la psychanalyse qui est racontée à travers des personnages attachants, démontre la naïveté des deux croyances. Nanni Moretti a sans doute loupé les développement qui auraient été les plus intéressant. C’est a dire le drame intérieur de cet homme mis en question par sa promotion vertigineuse.
Il y avait là matière à spéculer sur la destinée humaine, sur “l’âme”, sur la mort, sur le gouffre de la conscience. Et Michel Piccoli en eut été très capable. Moretti l’effleure seulement et fabrique des longueurs avec une pittoresque partie de volley ball. Ce n’est pas une excuse d’être passionné à titre personnel par cette forme de sport.
On passe un bon moment, on sort un peu frustré. C’eût pu être un chef-d’oeuvre. Allez le voir pendant qu’il est encore temps. Nous en parlons trop tard.
par Saura Loir
Jour tragique non seulement pour l’Amérique mais pour toute conscience humaine. D’autant plus tragique qu’il a sinon scellé, du moins profondément mis en évidence la coupure entre deux univers, différents bien sûr mais pas si totalement éloignés : le monde occidental chrétien et le monde musulman. Cela a également porté à son apogée une redoutable nouvelle arme de guerre, le terrorisme. (suite…)
La puissance de ce film MELANCHOLIA de Lars von Trier nous invite à en parler encore. Les condamnations haineuses du ” Politiquement correct” ne doivent pas empêcher de voir et revoir ce chef d’oeuvre, grande fable transparente de notre époque. Nous l’illustrons avec la Melancholia de Durer que Daniel Maja à traité il y a peu de temps à sa manière (inversé)sur ce site. Le Sauvage
MELANCHOLIA de Lars von Trier
par Saura Loir
Un château de contes de fées. Tout de blanc vêtue, une belle jeune femme, Justine, se marie. A côté d’elle le jeune marié, amoureux transi et aveugle à tout ce qui n’est pas son rêve d’amour. Dans le château, la sœur de la mariée, son mari et leur petit garçon, son père, sa mère, les invités en grande tenue, attendent les jeunes époux.
C’était l’arrière grand père de l’actuel. Il a créé le Musée océanographique de Monaco qu’il a légué à la France. Nous avons photographié cette plaque au pied du musée. C’était un écologiste avant l’heure. On peut également porter à son crédit ses tentatives désespérées d’empêcher la première guerre mondiale.
On peut en dire tout le bien possible, ou tout le mal possible selon ses propres préjugés et selon l’humeur dans la quelle on se trouve lorsqu’on le voit.
Pour ma part j’ai beaucoup apprécié ce drame philosophique radical, qui baigne dans la sauce (suite…)