Archive pour la catégorie ‘Non classé’

Fabrice Luchini sur le divan de Fr3 le 3 fev 2015 à 23h

4 février 2015,

par Alain HervéPHOac5dbca6-ac50-11e4-848f-0f7545a09d39-805x453

Fabrice Luchini fait partie  de la ménagerie télévisuelle familiale. On en chercherait un de la même race si celui là venait à disparaître. Il nous a révélé hier soir sur le divan de Fogiel l’étendue de sa névrose. Qu’il cultive depuis trente neuf ans chez les psy. Il en a déjà usé deux. Si tous les névrosés étaient de ce calibre on s’ennuierait moins dans la vie. Il a joué le jeu avec honnêteté, sans maquillage, le visage et l’âme à nu.  Pour autant que ce roublard accepte de révéler la totalité de ses doubles fonds.

On ressentait une véritable émotion à observer en très gros plan ces yeux égarés, ces fausses dents dans cette (suite…)

Le Changement climatique pour les nuls, Olivier Nouaillas

5 janvier 2015,

par Alain Hervé

9782754038966Cette interpellation de « nuls » est devenue une marque de fabrique sans que son sens en soit atténué. S’agit-il de mépris, de facilitation, de désinvolture, de socialisation..? On se demande. Mais les aléas climatiques sont désormais mis à portée des crétins, par Olivier Nouaillas.

L’entreprise est réussie, en 458 pages. On en apprend à chaque page. Il ne manque pas un chiffre, pas une observation. Il ne manque pas une aile de papillon à l’inventaire, du tigre du Bengale à l’explosion urbaine chinoise. Le dossier technique, tel que le GIEC le répand sur les ondes, est ici expliqué in extenso, simplement et en détail. Qui veut s’exprimer sur le Climat peut garder ce précieux volume sous le coude.

Il manque seulement à notre avis une mise en perspective plus globale. Le Changement climatique ne sera pas seulement climatique, il sera le début d’une (suite…)

Voeux Vivants du Sauvage pour 2015

29 décembre 2014,

Nous vous souhaitons une année de vie passionnée.Chêne de velours, ch. d'émonde moussu, février, Forcalquier, rte Sigonce, 1** revu

Nous vous souhaitons de vivre au coeur de la vie.

Nous vous souhaitons d’utiliser votre intelligence et votre sensibilité pour vivre.

Nous vous souhaitons d’observer la vie du monde et pas seulement du monde humain.

Nous vous souhaitons l’allégresse de la vie, même dans les douleurs qui vous frapperont.

Nous vous souhaitons de vivre dans la simplicité, la sobriété.

Nous vous souhaitons de participer à chaque instant de la vie.

Nous vous souhaitons de pouvoir manifester votre amour de la vie.

Ce chêne vivant vous est envoyé par Pierre Lieutaghi.

Le Sauvage

Reconnaissons les “criminels climatiques”

18 décembre 2014,

par Alain HervéUnknown
Nous avons eu des” criminels de guerre” responsables d’atrocités commises contre des êtres humains. Nous découvrons avec effarement l’attitude de nos guignols politiques devant les avertissements que leur envoie la communauté scientifique. En particulier par le GIEC mandaté par l’ONU pour étudier l’évolution du climat sur la planète Terre. Les résultats de la Conférence de Lima sont éloquents. Chaque nation défend d’abord et seulement ses privilèges et prétend ignorer le diagnostic global. Des mesures dérisoires seraient prises pour faire en sorte que la température ne dépasse pas 2° d’augmentation en 2050. On barbote dans les chiffres et les statistiques pour dissimuler l’extrême pauvreté des décisions pratiques. Les antagonismes nord/sud, développés/en voie de développement, droite/gauche… prévalent sur une réflexion commune mondiale. Les Français organisateurs de la conférence de Paris en 2015 s’efforcent d’obtenir des avancées par vanité nationale. Cette année 2015 sera chaude d’abord en termes de courage devant l’inertie des gouvernements. Ce sont les citoyens de la planète qui vont devoir manifester pour que des décisions efficaces soient prises. Au lendemain de Lima, on voit Jean-Claude Juncker rayer des tâches de la Communauté européenne les priorités écologiques concernant l’air et les déchets. Regardez le, cet homme “sérieux”, bien peigné, cravaté est un …

A.H.

Trois hommes dans un bateau Théâtre d’Edgar

7 décembre 2014,


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par Michèle Valmont

Pour sa réouverture, que nous saluons chaleureusement, le Théâtre d’Edgar présente une adaptation scénique du roman comique de Jérôme K. Jérôme: Trois hommes dans un bateau.
L’ouvrage relate l’histoire de trois amis londoniens hypocondriaques, pensant guérir leur stress en fuyant la grande ville   pour naviguer dans un canot sur la Tamise. Le but touristique du voyage va très vite se transformer en une cascade d’anecdotes, de rencontres et d’incidents plus farfelus et hilarants les uns que les autres.
L’adaptation et la mise en scène d’Erling Prévost évoquent à merveille cet univers décalé de riches oisifs anglais de la fin du XIXème siècle confrontés à d’insolubles problèmes matériels.
La tâche n’était pas facile, car la dimension d’absurdité qui se développe si aisément dans l’imagination d’un lecteur se trouve un peu à l’étroit dans la matérialisation obligatoire d’un dispositif scénique, si plaisant soit-il.
Et plaisant il l’est: d’emblée l’ambiance est créée avec de confortables fauteuils, une cheminée garnie de bouteilles de whisky, des murs aux tentures écossaises et des plaids. Les éléments du décor se transformeront par la suite en bateau, (suite…)

le Syndrome du Tapis Rouge, le STR

3 décembre 2014,

par Christophe Cheltenimages

Cette maladie grave, incurable, ancienne, frappe de plus en plus d’hommes mâles urbains dans la force de l’âge. Le STR est contagieux et se transmet de manière très curieuse. On en a retrouvé l’origine dans une  usine moderne installée en banlieue parisienne qui produit surtout de la moquette. Nous n’en révèlerons pas l’adresse dans le Sauvage, de peur que des amateurs d’émotions fortes n’aillent y courir des risques inutiles.  Les symptômes de la maladie sont flagrants. On les observe chez ceux qui fréquentent frénétiquement les tapis rouges dès que l’occasion se présente. Le tapis rouge s’étend en général entre la berline à vitres teintées de noir et un palais de facture ancienne ou moderne. Qu’importe. Il franchit quelques marches avant d’accéder à la porte. Il franchit facultativement cette porte. Le tapis rouge est (suite…)

C’est dans l’air pollué

27 novembre 2014,

par Christophe CheltenUnknown

Yves Calvi craint de ne plus pouvoir méditer devant son feu de bois qui risque d’être interdit dès le début de 2015. Il nous l’a confié au cours d’un C’est dans l’air, le mercredi 26 novembre. Il s’agissait justement de la pollution de l’air en ville. Au cours d’un débat un peu confus  trois messieurs défendaient la santé  de l’industrie automobile, un seul s’inquiétait de la santé de nos poumons. Manifestement l’humain ne fait pas le poids devant la mécanique. Rien de surprenant ni de nouveau dans cet exposé des forces en présence. Faut il libérer les villes de l’occupation automobile? Non, elles sont inévitables, il faut supprimer les piétons, ce sera plus simple. Du moins ceux que le cancer du poumon n’aura pas tués.
CC.

Chat en poche, Feydeau

21 novembre 2014,

par Michèle Valmontvz-10F7EF32-31D8-4302-A9B6-13A3B3E6227D

Quelle délicieuse idée que de reprendre à l’Artistic Athévains la pièce “Chat en poche” de Feydeau dans la mise en scène d’  Anne-Marie Lazarini.
C’est la deuxième pièce d’un Feydeau de 26 ans et on y trouve déjà la prodigieuse maîtrise du texte au service d’une folie débridée qui fera le génie de ses grandes pièces à venir.
Croyant engager un ténor célèbre pour créer l’opéra de sa fille, un bourgeois riche et fat héberge chez lui le jeune Dufausset qui n’est en fait qu’un étudiant, fils d’un ami lointain. De ce quiproquo initial complètement absurde va découler une kyrielle de malentendus plus cocasses les uns que les autres. Comme toujours chez Feydeau, chacun des personnages s’enferme dans ses certitudes et joue sa partition sans se préoccuper des problèmes des autres, qu’il ne perçoit d’ailleurs pas. De fausses idylles se nouent, de vraies se défont, on se manque, on se heurte…La bêtise et l’incompétence règnent, soutenues par des dialogues hilarants.
La mise en scène d’Anne-Marie Lazarini est parfaite: rythmée et efficace, elle permet aux comédiens de donner le meilleur (suite…)

La danse du diable de Philippe Caubère

20 novembre 2014,

par Michèle Valmont

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Il est venu, il est bien là, lui, Philippe Caubère, sur la scène du Théâtre de l’Athénée, pour la reprise, trente trois ans plus tard, de son spectacle “La danse du diable”, prêt – pendant 3 heures 3o (oui!) – à entraîner son public dans les méandres tortueux de sa vie, de son enfance à ses débuts théâtraux. (suite…)