Articles avec le tag ‘écologie’

Chronologie écologique

5 septembre 2018,

Sous le titre Macron, l’écologie et la solidarité : une chronologieBloom nous offre un bilan chronologique des actions du gouvernement Macron
Ci-dessous, nous dressons une liste non exhaustive de faits à savoir ou à retenir pour se rappeler et juger l’action du gouvernement Macron en matière de transition écologique et solidaire.
Le champ dépasse le seul périmètre de l’écologie car les logiques de silo sont inadaptées pour penser une transition globale de notre économie vers un modèle de société plus juste et durable. Les citoyens sont invités à nous aider à compléter cette liste qui doit nous servir de mémoire collective. (suite…)

Le livre des livres sur l’écologie

31 août 2017,

par Ghislain Nicaise. Ce livre d’Ivo Rens s’intitule Entretiens sur l’écologie. De la science au politique. A première vue c’est une sorte d’anthologie écrite allègrement par l’auteur, c’est en fait la retranscription d’une série d’une vingtaine d’émissions radio, chaque émission portant sur un livre et son auteur, ce qui en rend la lecture facile. Il est tentant de paraphraser la préface de Philippe Lebreton, un ami et un auteur dont nous avons déjà publié des articles (ici et ) et dont nous avons recensé le dernier livre. Cette préface distingue Les éclaireurs (J.B. de Lamarck, Alexandre de Humboldt, Charles Darwin, Alphonse Forel, Vladimir Vernadsky), Les accusateurs (Robert Hainard, Henri Osborn, Bertrand de Jouvenel, Rachel Carson, Barry Commoner), le débat Écologie versus Économie (Donella & Dennis Meadows, Nicholas Georgescu-Roegen, François Meyer, Prof. Mollo-Mollo) et La morale écologique (Hans Jonas, François Ramade, Bella & Roger Belbeoch, Jean-Pierre Dupuy), distinguée de L’éthique (Jacques Grinewald, Patrick Blandin, Corinne Pelluchon).
Le livre commence fort sur Lamarck et Darwin, (suite…)

Nuit debout

23 avril 2016,

La-place-de-la-Republique-theatre-de-la-Nuit-debout

La Commission écologie climat/Nuit Debout a rédigé ce manifeste. Il ouvre des possibles et pose des principes. Il est évolutif et participatif. Il sera suivi par des propositions de solutions.

Pour Rémi Fraisse,

Manifeste : Debout pour une démocratie écologique !

 Introduction : Crises climatique, de la biodiversité, des ressources, pollutions et perturbations des cycles naturels, la crise écologique est globale. L’humanité est aujourd’hui placée devant un choix qui détermine son avenir. Tout est lié. Les politiques actuelles conduisent à la destruction de l’être humain et de la planète. Mais si nous renversons la perspective, la convergence des luttes sociales et écologiques trouveront des solutions à travers l’écologie. 

Les objectifs sont les mêmes : lutter contre la violence des inégalités et des injustices, qui frappent d’abord les plus pauvres. L’écologie est une voie pour reconstruire (suite…)

Declaration d’interdépendance

24 septembre 2015,

couverture manifeste convivNous avons lu ce manifeste, que vous pouvez signer, dont l’abrégé est reproduit ci-dessous et dont vous pouvez télécharger la version complète en pdf.       Le Sauvage

ABRÉGÉ DU MANIFESTE CONVIVIALISTE

Jamais l’humanité n’a disposé d’autant de ressources matérielles et de compétences techniques et scientifiques. Prise dans sa globalité, elle est riche et puissante comme personne dans les siècles passés n’aurait pu l’imaginer. Rien ne prouve qu’elle en soit plus heureuse. Mais nul ne désire revenir en arrière, car chacun sent bien que de plus en plus de potentialités nouvelles d’accomplissement personnel et collectif s’ouvrent chaque jour.

Pourtant, à l’inverse, personne non plus ne peut croire que cette accumulation de puissance puisse se poursuivre indéfiniment, telle quelle, dans une logique de progrès technique inchangée, sans se retourner contre elle-même et sans menacer la survie physique et morale de l’humanité. Les premières menaces qui nous assaillent sont d’ordre matériel, technique, écologique et économique. Des menaces entropiques. Mais nous sommes beaucoup plus impuissants à ne serait-ce qu’imaginer des réponses au second type de menaces. Aux menaces d’ordre moral et politique. À ces menaces qu’on pourrait qualifier d’anthropiques.

Le problème premier

Le constat est donc là : l’humanité a su accomplir (suite…)

TerraEco a ausculté le nouveau ministre

12 juillet 2013,

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Sous le titre “OGM, bio, gaz de schiste : que nous réserve Philippe Martin ?” Terraeco, par la plume d’Amélie Mougey, nous livre le résultat d’une investigation soignée sur le passé écolo du nouveau ministre de l’Ecologie (cliché La Croix). (suite…)

Les sandalettes, Rio +20, la croissance verte…

29 juin 2012,

Il est plus que temps de vous ressourcer en savourant les dernières saynètes de Bridget Kyoto.

Les berceuses de l’écologie

30 mai 2011,

Reprint, Le Sauvage, n° 6, septembre-octobre 1973

Par Ivan Illich

Paru dans la revue Esprit (numéro de juillet-août 1973) sous le titre « Contre la production du bien-être », ce texte est extrait d’un exposé fait par Ivan Illich à l’occasion d’un colloque sur l’écologie, organisé par l’Unesco. Intitulé « Avancer avec Illich », ce numéro d’Esprit comprend également des études d’Alain Dunand, Hermann Schwember, Boaventura de Sousa Santos et surtout un court essai de Jean-Marie Domenach et Paul Thibaud, respectivement directeur et rédacteur en chef de la revue, absolument essentiel pour tous ceux qu’intéresse la pensée d’Ivan Illich.

Au Moyen Âge, les alchimistes croyaient aux vertus de la pierre philosophale qui, appliquée aux éléments de la terre, pouvait en libérer les esprits. Comme eux, nous prétendons conduire les gens à travers une série de degrés et d’initiations jusqu’à l’illumination parfaite qui les introduira dans la cage dorée. Pour les insérer dans la logique d’un système industriel en perpétuelle expansion, il nous faut des éducateurs.

Nous sommes bien les descendants de ce Comenius dont la Grande Didactique se voulait « l’art suprême (suite…)

Érotisme et environnement

23 mai 2011,


Reprint N° 2, mai-juin 1973

par Herbert Marcuse

Le capitalisme veut institutionnaliser la contre-révolution. Sclérosés ou complices (involontaires), les partis d’opposition sont impuissants. Reste donc la révolte. Telle Contre-révoltion et révolte (Éditions du Seuil),  dont nous publions ce passage. Nourrie par l’art et l’amour, la révolte doit aboutir à la libération de l’homme — qui ne fait qu’un avec la libération de la nature. D’où la mission politique que Marcuse assigne à l’écologie.

Marcuse était venu à Paris invité par le Nouvel Observateur et le Sauvage. Le vieil homme posait comme un héros de la contre culture mais nous eûmes l’impression que son discours manquait de fraicheur. Il est intéressant d’en apprécier la qualité quarante ans plus tard.

La transformation radicale de la nature devient partie intégrante de la transformation radicale de la société. (suite…)

PARTAGE OU CRÈVE !

28 avril 2011,

Par Michel Bosquet /André Gorz

Reprint Le Sauvage, n° 12, avril 1974

Ce texte qui fut écrit pour le Sauvage il y a trente sept ans nous paraît témoigner de ce qu’était déjà l’écologie à cette époque. Non pas seulement la protection des petits oiseaux mais une réflexion sur le devenir des sociétés humaines confrontées à l’utopie croissantiste.

Les Sauvages associés

Unique principe pour rompre avec l’idéologie de la croissance : « Seul est digne de toi ce qui est bon pour tous. »

L’écologie, c’est comme le suffrage universel et le repos du dimanche : dans un premier temps, tous les bourgeois et tous les partisans de l’ordre vous disent que vous voulez leur ruine, le triomphe de l’anarchie et de l’obscurantisme. Puis, dans un deuxième temps, quand la force des choses et la pression populaire deviennent irrésistibles, on vous accorde ce qu’on vous refusait hier et, fondamentalement, rien ne change. La prise en compte des exigences écologiques conserve beaucoup d’adversaires dans le patronat. Mais elle a déjà assez de partisans patronaux et capitalistes pour que son acceptation par les puissances (suite…)