Archive pour la catégorie ‘Nous avons vu’

le mec de la tombe d’à côté

14 mars 2012,

Par Michelle Vamont

Reprise au Théâtre du Petit Montparnasse du « Mec de la tombe d’à côté ». Cette pièce est adaptée par Alain Ganas du roman suédois éponyme de Katarina Mazetti. (suite…)

Peggy Guggenheim

14 mars 2012,

par Alain Hervé

“Peggy Guggenheim, femme face à son miroir” au Théâtre du Petit Montparnasse, mérite le détour pour deux raisons. D’abord pour l’interprétation virtuose du texte  par Stéphanie Bataille. Elle nous tient en haleine pendant plus d’une heure seule sur scène, dans un décor minimaliste. Le second intérêt de la (suite…)

Musset/Besset

12 mars 2012,

Par Michèle Valmont

L’amour traverse actuellement les siècles au théâtre de l’Oeuvre, sous l’impulsion de Jean-Marie Besset. Auteur et metteur en scène, il a imaginé d’accoupler dans le même spectacle une pièce d’Alfred de Musset (suite…)

Machiavel à Montmartre

12 mars 2012,

par Alain Hervé

Par ces temps de compte à rebours électoral, il peut être salutaire de s’arracher aux écrans télévisuels sur lesquels s’ébattent nos challengers.

Bordes/ Machiavel, Dubourjal/Montesquieu

Pour comprendre ce qu’ils poursuivent derrière les mots qu’ils nous disent, on se rendra à Montmartre au 1 de l’avenue Junot au Ciné 13 Théâtre. On y donne fort à propos « Le Dialogue aux Enfers de Machiavel et Montesquieu ».

L’auteur de ce texte est Maurice Joly, un avocat contemporain de Napoléon III. Son intention était de démasquer les méthodes dictatoriales de l ‘empereur. Cela lui valut deux ans de prison à Sainte Pélagie.

Une adaptation théâtrale fut présentée à l’Odéon dans les beaux jours de 68. Reprise à plusieurs reprises lorsque l’actualité y invite. C’est le cas ces jours-ci. Aucun discours de nos impétrants d’aujourd’hui ne résiste à la douche corrosive de Joly.

Machiavel est chargé de démasquer l’imposture du discours politique. En l’écoutant, on pense ici ou là à de Gaulle, à Mitterrand, à Poutine, à Bachar el Assad … à Sarkozy, à Hollande, à Marine, à Mélenchon… Autrement dit « ils nous dorent la pilule » selon la formule populaire.

Alors qu’il ne s’agit que de prendre le pouvoir ou de le garder, sachant qu’il faut bien se prêter à toutes les simagrées de la démocratie.

Joly a utilisé Machiavel pour aller au delà de son analyse relativement modérée. Pour exprimer son aigreur, sa rage, son désespoir, son pessimisme absolu devant ceux qui nous gouvernent.

Montesquieu apparaît comme un faire valoir un peu benêt, porte-parole des apparences démocratiques.

Il est pulvérisé par la verve cynique de Machiavel.

Il fallait des acteurs de première force et subtilité pour interpréter les deux  jaculateurs. Ils le sont. Jean-Pierre Andréani , Hervé Dubourjal en alternance pour Montesquieu  et Jean-Paul Bordes  éblouissant pour Machiavel.

On n’oubliera pas de mentionner le confort luxueux de cette salle avec ses vastes fauteuils club, qui rappellera le Cinéma des Agriculteurs d’antan à ceux qui l’ont fréquenté dans les années 50.

20 euros, la place. Reserv: 0142541512

Alain Hervé

Gallen-Kallela, une passion finlandaise

9 mars 2012,

par Michèle Valmont

Belle surprise au musée d’Orsay avec l’exposition consacrée au peintre finlandais Akseli Gallen-Kallela (1865-1931).

On ne peut pas dire que Gallen-Kallela soit très connu en France. On avait tout au plus croisé quelques unes de ses toiles dans des expositions symbolistes. Au cinquième étage du musée d’Orsay, magnifiquement réaménagé, on se trouve transporté, grâce à un accrochage thématique lumineux, dans des univers totalement différents.

On apprend tout d’abord que Gallen-Kallela a étudié en France à l’Académie Julian puis à l’atelier de Cormon. En découlent de belles scènes typiquement parisiennes, cafés, rues et prostituées. Puis retour au pays avec des portraits intenses et surtout des scènes rurales touchantes de vérité, intérieurs de chaumières et de sauna inattendues, enchaînant sur de superbes paysages exaltant les beautés finnoises: lacs, montagnes, chutes (suite…)

Même si tu m’aimes[1] (au théâtre Michel)

14 février 2012,

par Maurice Soutif

L’hiver à Paris, j’aime le théâtre du dimanche  après-midi, quand la salle de velours rouge s’emplit de (suite…)

Calamity Jane

5 février 2012,

par Michèle Valmont (suite…)

Goldoni en fête

1 février 2012,

Par Michèle Valmont

Il est rare de monter la trilogie de la Villégiature de Goldoni en un seul spectacle. La Comédie-Française (suite…)

Uggy the artist

30 janvier 2012,

par Lulu le chien (suite…)