Où il est question de l’amour des îles, de la naissance du “Sauvage”, de métaphysique, de Gaston
Bachelard et des clochards de la Sorbonne, des palmiers qui ne sont pas des arbres, de Gilles Lapouge, de la Beauté comme preuve de l’Intention, des marées de Chausey, de l’éveil à la Vie, des “Amis de la Terre ” et tant d’autres Choses encore…
Archive pour la catégorie ‘– Sages réflexions et sobres moments’
Promesse d’îles…
17 février 2014, Daniel MajaSe non è vero è ben trovato
5 février 2014, La Rédaction15 mai 2012 : « L’avion de Hollande frappé par la foudre »
27 janvier 2014 : « Deux colombes lâchées dimanche par le Pape en personne, au nom de la paix en Ukraine, ont été violemment attaquées par un corbeau et une mouette »
Etrange, n’est-ce pas ? Faudrait-il croire aux présages ? Les dieux auraient-ils choisi cette façon (suite…)
Le stimulus du paparazzo
31 janvier 2014, La RédactionLes récents développements de l’actualité m’ont rappelé que notre belle (?) langue ne savait toujours pas gérer les pluriels des mots importés. L’importation peut venir du latin, de l’italien mais aussi de l’anglais et d’autres langues étrangères.
Comme l’avait bien noté l’Académie française, le génie de notre langue est de mettre un simple s au pluriel, quelle que soit l’origine du mot : nous disons, écrivons, des aquariums et non des aquaria, un spaghetti et non un spaghetto, des whiskys et non des whiskies.
Nous devrions dire des stimulus et non des stimuli mais voilà, les anglophones déclinent les mots latins. Lorsque de jeunes collègues sont revenus de leurs “post-docs” (1) vers la fin du siècle dernier, ils disaient des stimuli dans leurs cours ou leurs travaux dirigés et j’en ai vu se moquer d’étudiants qui écrivaient un stimuli sur leur copie. C’est pourtant ces étudiants qui étaient le plus fidèles à notre langue. Moi en vieux prof je disait des stimulus, me réjouissant perversement de contredire mes jeunes collègues. (suite…)
Trois modèles du monde
30 janvier 2014, La RédactionLes trois modèles dont il est question ci-dessous sont 1) le modèle productiviste dominant, porté par la plupart des partis et des responsables politiques, 2) la prise en compte de la finitude des ressources assumée par quelques essayistes et militants après l’étude dite du Club de Rome et 3) le risque proche de rupture brutale des équilibres planétaires tel qu’il fut publié par un groupe de scientifiques dans la revue Nature en 2012. Le Sauvage
Trois modèles du monde par Yves Cochet
Il est vain de prétendre décrire l’avenir aussi précisément qu’on peut le faire du passé. Néanmoins, un souci constant des acteurs économiques et politiques est de projeter leurs convictions dans le futur afin qu’il advienne conformément à celles-ci par une prophétie auto-réalisatrice. (suite…)
Ecologie politique et sciences sociales
16 janvier 2014, La Rédaction
Lundi 13 et mardi 14 janvier, s’est tenu un colloque “Écologie politique, sciences sociales et interdisciplinarité” à l’Université Paris 7. Plus de 80 chercheurs et universitaires des Sciences Humaines et Sociales (SHS) ont présenté des études sur l’écologie politique. Plus de 300 participants, beaucoup de jeunes, des analyses nouvelles.
L’ensemble des contributions sera bientôt mise en ligne sur le site ecologiepolitique.tk, Le Sauvage vous offre en avant-première l’intervention d’Yves Cochet, que nous remercions.
L’aversion des SHS pour l’écologie politique
par Yves Cochet*
Les Sciences humaines et sociales (SHS), comme leur nom l’indique, ont peu de raisons de s’intéresser à l’écologie politique si celle-ci consiste simplement à adjoindre au champ politique des analyses et des propositions issues de l’étude de la nature. La représentation picturale du développement durable révèle cette image rassurante (suite…)
En panne d’intelligence
7 janvier 2014, La RédactionQuand on observe la vie politique française, on est frappé par la maladresse de ses mouvements. La première page de l’actualité est encombrée par le comique antisémite auquel on offre une publicité gratuite extravagante et par le retour d’une insignifiante affaire Léonarda.
S’agit-il d’un rideau de fumée destiné à masquer l’impuissance de la classe politique, aussi bien de gauche que de droite, à traiter la catastrophe économique et sociétale actuelle. Une journaliste des Echos finit par dire devant les caméras de la télévision : « Cessons de parler de la Crise. Il n’y a pas de crise nous sommes face à une mutation… »
Sommes nous en panne d’intelligence disponible parmi nos élus et nos éligibles ? Ils ne réussissent pas à relancer la vielle machine économique, nous en avons la preuve depuis des années maintenant.
Je crains qu’ils soient encore moins capables d’affronter la mutation nécessaire. Les écologistes ont donné l’alarme il y a déjà quarante ans (Rapport Meadows, entre autres). Aujourd’hui de nombreux scientifiques s’associent à cette alerte, demandent des mesures urgentes pour tenter de juguler le désordre climatique. Seuls les économistes et les politiques ne veulent pas comprendre. On finit par se demander si nous donnons le pouvoir de gérer nos sociétés à des gens peu intelligents ?
La réponse est oui. C.C.
En illustration, la couverture du n°9 du Sauvage, paru en janvier 1974.
une année cathédralesque…
6 janvier 2014, Daniel MajaComment y échapper
22 décembre 2013, La RédactionJe suggère à une agence de voyage de promouvoir une destination où l’on aurait la certitude de ne pas entendre parler des fêtes de fin d’année et de l’obscène harcèlement pour acheter et pour bouffer. Ce serait un asile pour les saturés, écoeurés de la publicité du luxe, du bruit et de l’inutile.
Un asile de silence et de calme loin des aires de gavage que sont nos sociétés soit disant développées. Ce sont mes voeux de fin d’année.
Bonnes fêtes
C.C.





