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Permaculture, plus que jamais

20 octobre 2014,

Livre Perrine et Charlespar Ghislain Nicaise

Le mot de permaculture revient assez souvent sur le site du Sauvage et pour celles et ceux qui voudraient une clarification de ce terme, je peux renvoyer à cet article paru en 2010.

L’excellence de la permaculture en France, ainsi que l’ont décidé les médiums (je précise cela pour ne pas froisser d’autres permaculteurs et permacultrices également estimables), est en Normandie à la ferme du Bec-Hellouin. Nous avons eu l’occasion de publier un résumé des points forts de cette expérience sous le titre “Voyage dans le futur en Normandie” et même d’annoncer le programme de leurs formations pour 2014.

Si ce préambule vous a mis en appétit, vous pouvez déjà visiter leur site fort bien documenté. Le propos du présent article est d’attirer votre attention sur le premier livre détaillant l’aventure du Bec Hellouin. Le premier car  (suite…)

Aventures en permaculture – 19, M. FUKUOKA

23 septembre 2013,

par Ghislain Nicaise

19- Masanobu Fukuoka (d’après La Gazette des Jardins n° 100, novembre-décembre 2011), dernier épisode du Feuilleton de l’été 2013.

Ecrire sur la théoriefig.1.M.Fukuoka

Quand j’ai commencé à relater mes aventures début 2009 dans la Gazette, j’en ai fait part à un ami parlementaire Vert qui m’a répondu surpris “Tes articles, ce doit être sur la théorie de la permaculture ?”. Il me voyait ou trop vieux, ou trop intellectuel, trop éloigné par sa profession des réalités agricoles pour pouvoir écrire sur une pratique terrienne. Même si ma naïveté me semble toujours un atout pour parler de mes essais et stimuler d’autres débutant-e-s, je dois admettre que j’ai été un peu piqué par le doute implicite sur mes aptitudes. C’est peut-être la raison pour laquelle dans cette chronique je n’ai qu’assez brièvement fait allusion à la théorie de la permaculture et aux expériences des maîtres (1). Les deux livres dont j’ai recommandé la lecture fin 2010 ne mentionnaient même pas le mot permaculture (2). Après quelques échecs dans mes plantations, bienvenus pour évoquer des sourires et soutenir l’attention des lectrices et lecteurs, et aussi quelques succès, je suis rassuré sur ma pratique. Le moment est venu d’oser davantage d’aventures livresques. (suite…)

Aventures en permaculture – 18, LA POMME DE TERRE

9 septembre 2013,

par Ghislain Nicaise

18- La pomme de terre en hauteur (d’après La Gazette des Jardins n° 99, septembre-octobre 2011)

Une plante annuelle incontournable

Pour obtenir les sucres lents, ce que ma grand’mère appelait le bourratif, j’ai commencé par planter des châtaigniers. Un arbre c’est l’idéal pour une culture permanente mais je savais que pour cette nourriture de base je devrais m’attaquer tôt ou tard à une plante annuelle que les permaculteurs et permaculturices les plus endurci-e-s ne peuvent ignorer, la pomme de terre, Solanum tuberosum pour les intitié-e-s. (suite…)

Aventures en permaculture – 17, L’AZOTE

1 septembre 2013,

par Ghislain Nicaise

17- L’azote (d’après La Gazette des Jardins n° 98, juillet-août 2011)

La théorie

Les plantes, avant de nous nourrir, doivent se nourrir. Si je me fie aux cours que j’ai subi dans mon jeune temps, elles sont composées comme nous de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de soufre, de phosphore (C, H, O, N, S, P), de quelques métaux comme le sodium, le magnésium, le potassium, le calcium, enfin d’une variété d’oligo-éléments, indispensables eux aussi mais en très faibles quantités. Elles se débrouillent toutes seules pour les hydrates de carbone, les sucres au sens large, l’amidon, la cellulose, des molécules qui ne contiennent que C, H et O, pourvu qu’il y ait du soleil. Elles puisent leur carbone dans l’air, sous forme de gaz carbonique. Elles ont besoin d’eau pour la circulation de leur sève mais aussi comme aliment pour en tirer l’hydrogène, la base de toute nourriture si l’on en croit les manuels de biologie cellulaire. (suite…)

Copinage permacole

19 août 2013,

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Le programme complet des formations 2014 à la permaculture est disponible par téléchargement sur le site du Bec Hellouin : http://www.fermedubec.com/

Aventures en permaculture – 16, LA HAIE

16 août 2013,

par Ghislain Nicaise

16- La haie (d’après La Gazette des Jardins n° 97, mai-juin 2011)

Il faut planter une haie

Depuis le début de notre acquisition d’un terrain dans cette moyenne montagne, j’ai fait le projet de planter une haie vive. Le seul mot de haie évoque tout un cortège de vertus écologiques. Cela fait trente ans au moins que j’ai lu, et retenu, que le remembrement dans l’ouest de la France avait, en faisant disparaître les haies, entraîné de multiples inconvénients, pour les vaches, pour la biodiversité pour la régulation de l’eau… en bref la haie ce n’est que du bien.  (suite…)

Aventures en permaculture – 15, LES AMANDIERS

8 août 2013,

par Ghislain Nicaise

15- Les Amandiers (d’après La Gazette des Jardins n° 96, mars-avril 2011)

Il faut planter des amandiers

Nous sommes en Provence, même si c’est la Provence extrême orientale et si l’altitude de 750 m nous vaut des froids sévères, l’amandier fait partie de notre culture agricole. En hommage à Brassens j’aurai le plus bel amandier du quartier.  (suite…)

Aventures en permaculture – 14, NOISETTES ET NOIX

28 juillet 2013,

par Ghislain Nicaise

14- Noisettes et noix (d’après La Gazette des Jardins n° 95, janvier-février 2011)

Il faut manger du gras

Nous avons besoin de lipides, les matières grasses “fournissent de l’énergie, contribuent à la régulation de la température corporelle, de même qu’à la synthèse des hormones et à la fertilité, apportent des acides gras essentiels, permettent l’absorption des vitamines A, D, E et K, procurent un sentiment de satiété, rehaussent la saveur et la texture des aliments, donnent de l’éclat au teint et à la chevelure, etc.” (suite…)

Voyage dans le futur en Normandie

27 juillet 2013,

butte Bec HellouinCe n’est pas la permaculture extrême de Masanobu Fukuoka ou du jardin-forêt des Fraternités ouvrières mais c’est une production durable de nourriture saine sur de toutes petites surfaces et c’est en France, près de Rouen.

LA MÉTHODE DE LA FERME DU BEC HELLOUIN POUR LES MARAÎCHERS

Produire beaucoup sur un petit espace, fournir en légumes l’alimentation de 1000 individus par la culture d’un terrain dont la superficie n’en nourrirait pas 50 si l’on y appliquait les procédés ordinaires, et si l’art ne venait pas en aide à la nature, tel est le problème posé chaque jour à la culture maraîchère des environs de Paris, et le problème a chaque jour sa solution. (suite…)